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Qu’est-ce qu’un Sylien
Du Sylien, du Serment à Syl, et de la foi en Syl

Dame Jenna
Révérée Prêtresse de Syl
Au nom du Clergé de la Dame
des Mystères sur le plan d’Ezar

Chambre sacrée
de la Tour des Mages de Silversky,
le dixième jour du mois de Munyc-Hion,


Au vu de la confusion générale qui règne au sein de la communauté des Syliens quant à la définition de la spécificité sylienne, il est devenu indispensable de clarifier cette situation, parfois source de conflits.

Il faut tout d’abord rappeler quels attributs Artherk a confiés à Sa fille lors de Son apothéose. Syl a reçu les Mystères, le Savoir et la Connaissance. Elle est aussi la déesse de la Magie, puisque c’est Elle qui a trouvé la clef de cet Art, et l’a transmis dans son intégralité aux mortels afin de combattre le Chaos et les forces démoniaques. C’est par Elle que toutes 

 

 




les formes de magie existantes sont entre les mains des mortels. Elle leur laisse le libre-arbitre de cet usage, ce qui conduit certains humains à y recourir pour des enjeux qui ne sont pas ceux de la déesse et des dieux de façon plus générale. Pour parler de façon précise, la nécromancie, Art qui horrifie généralement les sociétés, et le Royaume de Goldmoon n’en est pas exempt, fait partie de l’enseignement divin, mais son usage peut être perverti, en raison justement du libre-arbitre donné par la déesse. Toutefois, cela rejoint l’état d’esprit avec lequel on recourt à toute magie : il faut le faire avec responsabilité et dans l’esprit de la déesse.

Plusieurs noms sont donnés à Syl. Celui le plus pertinent est celui de Dame des Mystères, et alors le titre de Dame de la Nuit désigne sa sœur aînée et divine, Sélène, elle aussi fille de Laewïn et d’Artherk. Syl est aussi nommée Dame de la Magie, Dame du Savoir et de la Connaissance, Maîtresse de l’Art, ou plus simplement, quand aucune confusion n’est à attendre, la Dame ou la déesse.
Lorsque l’on est Sylien, il ne peut être question de nier la divinité d’Artherk, d’Ogrimar, de Sélène, de Iago et de Brehan. Il sont tous, avec Syl, membres du Panthéon des Hauts-Althéens. Il s’agit donc d’une seule religion. Cette religion nous est transmise le plus souvent par notre donner familial, culturel et social. En revanche, au sein, de ce 

 

 

 

panthéon, il y a des divinités que nous pouvons ne guère apprécier, Ogrimar pour certains, Artherk pour d’autres, par exemple. Néanmoins, il faut toujours garder à l’esprit que le panthéon dans son ensemble lutte contre le Chaos, et Ogrimar autant, si ce n’est plus, que tout autre, avec ses moyens propres. Nous, Syliens, parmi les dieux du Panthéon, nous avons choisi notre confession en Syl. Mais les autres dieux sont toujours présents.
De même, il est impossible de dénier la puissance qui émane de la terre et des Esprits de la Nature. Cependant, la nature de cette puissance est différente et plus diffuse que celle des dieux.

Le Sylien cherche à avancer sur la voie de la déesse. C’est par le travail, l’Art, l’application, la recherche et la prière qu’il y parvient. La Dame révèle ainsi ses Mystères sacrés. Le Sylien peut décider de témoigner de sa foi en Syl, en prononçant, devant le Clergé et la communauté sylienne, le Serment à Syl. Le Serment à Syl est le texte qui suit. Il existe deux façons de le prononcer, soit du point de vue d’Artherk, soit de celui d’Ogrimar, ou bien des deux à la fois.

« Dame des Mystères, par le Serment que je prononce aujourd’hui en ton nom, je m’engage sur tes voies et je respecterai tes préceptes, cherchant toujours à recevoir ton initiation sacrée. Dame de la Magie, par le Serment que je prononce 

 

 

 

 

 

aujourd’hui en ton nom, je m’engage à employer et à maîtriser ton Art avec ton esprit. Apprenti, je servirai le maître, tout en te servant toi, avec application. Dame du Savoir et de la Connaissance, par le Serment que je prononce aujourd’hui en ton nom, je m’engage à apprendre et à connaître vraiment, librement, et entièrement. A ton service, je refuse l’aveuglement et l’aliénation de mon être et de mon esprit.
« En souvenir du sacrifice, Syl, fille d’Artherk, je m’engage devant tous les dieux à te suivre. (ou) En souvenir de la victoire acquise, Syl, par Ogrimar et tous les dieux, je m’engage à te suivre.
« Guide moi et éclaire moi, <nom du Sylien>. »

Il est à noter que, dans le cas de membres du Clergé, la prononciation de ce serment donne lieu à des interprétations spécifiques au sujet de l’aliénation de l’être et de l’esprit. Une fois le Serment prononcé, le Sylien devient un Initié dans la mesure où li s’est engagé personnellement dans les voies de la Dame. En cas de non respect du Serment, le Clergé rappelle au parjure qu’il s’est éloigné de la déesse, s’est aveuglé, et a reculé dans l’initiation mystique. Alors, il n’est plus, de facto, un Initié de Syl. Après une période de méditation, il peut à nouveau avancer vers Syl.

Pour certains, l’entraide et la générosité, par exemple, sont des attributs de Syl et du Sylien. Il 

 

 

 

 

n’en est rien, du moins, pas dans le sens entendu. Cela relève en réalité du domaine de Sélène et , au nom du Panthéon, il est tout à fait possible d’y recourir tout en étant Sylien. Toutefois, ce n’est pas le fondement de la spécificité sylienne. L’humilité nécessaire à la perception de l’Art et des Mystères sacrés se place dans la relation apprenti-mage, et disciple-déesse. Quant à la paix, au bien et au mal, ce ne sont pas les notions les plus pertinentes pour parler de la Dame, dans la mesure où, par ses Mystères, elle se place, nous place, et place sa lutte contre le Chaos sur un autre plan. Bien évidemment, cela n’empêche le Sylien d’avoir choisi une voie blanche, ou noire, ou autre, mais il doit garder à l’esprit que d’autres voies dans la déesse sont tout aussi valables et nécessaires.
L’étude, l’application envers l’Art, les Mystères, le Savoir, la Connaissance font souvent apparaître la Dame comme une déesse froide, détachée, voire terrible. Il est inutile de former de telles craintes : elle a des enjeux divins qui dépassent notre entendement de mortels, et la place au-dessus de cela. Elle ne peut révéler tous ses Mystères car leur grandeur nous ferait perdre toute raison. Lorsque la Dame frappe les mortels, Temps d’Epreuve, elle cherche à leur donner une possibilité, une voie, pour revenir vers elle, nous envoyant des messagers.

 

 

 

 

 

« Les cycles passent, mais Elle n’oublie pas les prières. Elle écoute les Siens, pour l’Art et la Connaissance. »

La devise du Sylien est un héritage des civilisations elfiques, puisqu’elle s’énonce en haut-elfique : « Ta Musteria emin mageia kai gnôsei anakaluptei. », c’est-à-dire « Elle nous révèle les Mystères par la Magie et la Connaissance. »


Que tous les dieux nous accompagnent !
Que Syl nous éclaire !

Dame Jenna
Révérée Prêtresse de Syl

 

 

 

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