que
les Séraphins, apprentis, s’en sont pris à leurs professeurs.
En
outre, la Renaissance constitue une aliénation de son être, de son esprit,
de sa conscience. Issue d’une quête initiatique simplement physique, elle
ne transforme pas l’homme en lumière et ne lui confère pas la Vérité.
Il est vrai qu’à terme, le savoir et la connaissance sont plus importants ;
effectivement, la maîtrise de l’Art de la Magie est plus fine, au prix,
et au renoncement de son être. En aucun cas, le Séraphin, le Néphilim
n’ont parcouru de quête initiatique spirituelle, n’ayant montré que
des aptitudes de maîtrise de la matière.
Ainsi,
du point de vue de Syl, le Séraphin et le Néphilim n’ont absolument pas
parcouru d’initiation à ses Mystères. Leurs comportements et paroles après
la Renaissance le prouve assez. Persuadés d’être des êtres de lumière
et de la détenir en propre, certains oublient qu’ils ne sont que des
humains mortels et affichent la suffisance et l’assurance trop grande qui
ont perdu des peuples et des races par le passé, comme vous le savez mieux
que personne aujourd’hui. D’autres, fort heureusement, n’oublient ni
qui ils sont, ni quelle est leur vocation, et présentent une perspective
plus humble aux hommes désormais qualifiés, à mon grand regret, de
« communs ».
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